Swissmedic a autorisé le médicament Ryeqo (rélugolix 40 mg, estradiol 1 mg, acétate de noréthistérone 0,5 mg, comprimés pelliculés).

Indication : traitement de l'hyperménorrhée associée à des myomes chez les femmes adultes avant l'apparition de la ménopause. Chez les patientes présentant des facteurs de risque d'ostéoporose ou de perte osseuse, une ostéodensitométrie par absorptiométrie biphotonique à rayons X (DXA) doit être réalisée avant le début du traitement par Ryeqo.

Le rélugolix est un antagoniste non peptidique des récepteurs de la GnRH qui se lie aux récepteurs de la GnRH dans le lobe antérieur de l'hypophyse et les inhibe. Chez l'être humain, l'inhibition des récepteurs de la GnRH entraîne une diminution dose-dépendante de la libération de l'hormone lutéinisante (LH) et de l'hormone folliculo-stimulante (FSH) par l'hypophyse. La réduction de la concentration de FSH inhibe la croissance folliculaire et la maturation des follicules, diminuant ainsi la sécrétion d'œstrogènes. La suppression du pic de LH inhibe l'ovulation et le développement du corps jaune, ce qui réduit également la production de progestérone.
L'estradiol contenu dans Ryeqo est chimiquement et biologiquement identique à l'estradiol endogène humain. Il soulage les symptômes liés à une carence en œstrogènes, tels que les symptômes vasomoteurs, et il réduit le risque de diminution de la densité minérale osseuse.
L'acétate de noréthistérone est un progestatif de synthèse, qui inhibe l'effet prolifératif de l'estradiol sur l'endomètre et réduit ainsi le risque d'hyperplasie endométriale ou de carcinome de l'endomètre.

Le premier comprimé doit être pris dans les 5 jours suivant le début de la menstruation. Si le traitement est débuté un autre jour du cycle menstruel, des saignements irréguliers et/ou abondants peuvent se produire dans un premier temps.
Ryeqo peut être pris sans interruption. Après la première année de traitement, il est recommandé de réaliser un examen DXA. Par la suite, il est recommandé de surveiller l'évolution de la densité osseuse par imagerie DXA à des intervalles de deux ans. Il convient de surveiller la taille du ou des myomes conformément à la pratique clinique standard, mais également au moins tous les deux ans. Chez les patientes préménopausées, une tentative d'arrêt du traitement doit intervenir tous les deux ans. Le traitement doit être arrêté après l'apparition de la ménopause.

Les effets indésirables les plus fréquents étaient des bouffées de chaleur (8,3%) et des saignements utérins (4,7%).

Source :
Information professionnelle Ryeqo

Retour