Swissmedic a autorisé le médicament Imcivree® (setmélanotide 10 mg/ml, solution injectable).
Imcivree est indiqué dans le traitement de l'obésité et le contrôle de la sensation de faim associée au syndrome de Bardet-Biedl (SBB) ou à la perte de la fonction biallélique de la pro-opiomélanocortine (POMC), dont le déficit en PCSK1 ou le déficit biallélique en récepteur de la leptine (LEPR), génétiquement confirmés, chez les adultes et les enfants âgés de 2 ans et plus.
Le setmélanotide est un agoniste sélectif du récepteur de MC4. Les récepteurs de MC4, qui se trouvent dans le cerveau, jouent un rôle dans la régulation de la sensation de faim et de la satiété ainsi que dans la dépense énergétique. En cas de forme génétique d'obésité associée à une activation insuffisante du récepteur de MC4, le setmélanotide pourrait rétablir l'activité de la voie du récepteur de MC4 de manière à réduire la sensation de faim et à favoriser la perte de poids par la réduction de l'apport calorique et l'augmentation de la dépense énergétique.
Pour les adultes et les enfants âgés de 12 à 17 ans, la dose initiale est de 1 mg une fois par jour par injection sous-cutanée pendant 2 semaines. Après 2 semaines, si le setmélanotide est bien toléré, la dose peut être augmentée à 2 mg une fois par jour par injection sous-cutanée. Si l'augmentation de la dose n'est pas tolérée, les patients peuvent rester à la posologie de 1 mg une fois par jour.
Si une perte de poids plus importante est souhaitée chez les patients adultes, la dose peut être augmentée à 2.5 mg une fois par jour par injection sous-cutanée. Si la dose de 2.5 mg une fois par jour est bien tolérée, elle peut être augmentée à 3 mg une fois par jour.
Chez les patients âgés de 12 à 17 ans, si le poids reste supérieur au 90e percentile avec la dose de 2 mg une fois par jour par injection sous-cutanée et si une perte de poids plus importante est souhaitée, la dose peut être augmentée à 2.5 mg, avec une dose maximale de 3 mg une fois par jour.
Les effets indésirables les plus fréquents sont les troubles d'hyperpigmentation (56 %), les réactions au site d'injection (45 %), les nausées (31 %) et les céphalées (20 %).
Source :
Information professionnelle Imcivree®


