L’arrivée du printemps et des températures clémentes nous amène à pratiquer des activités de loisirs et sportives en plein air. L’OFSP invite les citoyens à s’informer et à demeurer vigilants quant au risque de piqûre de tique. 

La saison, pendant laquelle les tiques sont particulièrement actives, s’étend de mars à novembre. L’OFSP publie chaque première moitié du mois, d’avril à octobre, un rapport de la situation indiquant le nombre rapporté de cas de maladies transmises par les tiques. 
Dans les cinq dernières années, une augmentation de l’incidence annuelle du nombre de cas de FSME est observée en Suisse et dans plusieurs pays d’Europe, notamment l’Allemagne. Un excellent moyen de se protéger de cette maladie est la vaccination.
Concernant la borréliose, le nombre de cas extrapolé jusqu’à maintenant correspond aux valeurs moyennes des années précédentes.
Après une tendance à la hausse dans les dernières années, le nombre de cas de tularémie est actuellement inférieur depuis début 2021 à celui des deux années précédentes.

La fréquence des piqûres de tiques est enregistrée depuis 2015 via l’application Tique, cofinancée par l’OFSP. Ces données sont présentées pour la première fois en 2021 dans ce rapport. 

En collaboration avec Swisstopo, l’OFSP produit également des cartes qui permettent d’informer les citoyens sur le risque de se faire piquer par une tique selon la région où ils se trouvent. 
Le risque de piqûre de tique est souvent associé aux promenades en forêt, mais il existe également dans les jardins : en France, le taux de déclarations de piqûres est passé de 28% entre 2017 et 2019, à 47% lors du premier confinement, de mars à mai 2020. 

Sources : 
OFSP Bulletin 16/21, Maladies transmises par les tiques - situation en Suisse
Anses, Attention aux tiques, y compris dans les jardins, 27.04.2021

Lien :
OFSP, Méningo-encéphalite à tiques (FSME) - lieux déclarés de piqûre

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