Les recommandations du Comité suisse d’experts en médecine des voyages (CEMV) concernant la prévention du paludisme chez les voyageurs ont été actualisées et publiées par l’OFSP.

La prescription d’un auto-traitement d’urgence n’est désormais plus indiquée que pour les personnes séjournant dans une région à faible risque de paludisme et ne pouvant pas accéder, pendant et/ou après leur séjour, à des infrastructures médicales dans les 48 heures. L’auto-traitement d’urgence doit être pris, si la fièvre persiste pendant plus de 24 heures ou qu'elle réapparaît et qu'une consultation médicale n'est pas possible dans de brefs délais. Dans tous les cas, après avoir pris un auto-traitement d’urgence, un médecin doit être consulté le plus rapidement possible dans le pays de séjour.

Les cartes mondiales et régionales ont été mises à jour. Au sein d’un même pays, le risque de paludisme peut être minime, faible ou élevé selon la région. Les stratégies de prévention recommandées aux voyageuses et voyageurs dans ce cadre ont été adaptées en 2019 sur la base de critères définis à l’échelle régionale et nationale.

Les personnes susceptibles de contracter une forme sévère de paludisme (femmes enceintes, enfants, seniors, personnes immunosupprimées) devraient être conseillées de manière individuelle. Il s’agit de leur proposer une stratégie de prévention adaptée.

Une grande partie des cas de paludisme importés touchent les immigrés qui se rendent dans leur pays d’origine. Ils devraient donc être informés et conseillés en prévision d’un éventuel voyage dans une région impaludée.
 
Un principe important demeure inchangé : toute personne de retour d’un voyage qui présente une fièvre supérieure à 37.5 °C au moins sept jours après avoir été exposée à un risque de paludisme doit consulter un médecin le plus rapidement possible afin d’exclure l’éventualité du paludisme.

Source :
_OFSP Bulletin 30/2019

Lien :
_OFSP - online, Santé-voyages : vaccinations et mesures antipaludiques

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